10/07/2014

 

Nous voici arrivés à Beijing... Pékin pour les intimes. Il est 2h30 du matin à Paris et 8h30 ici, autant dire que nous sommes un peu fatigués.

 

Les vols se sont bien passés, nous avons même eu droit à des chocolats en forme de ballons de football pour le trajet - la coupe du monde nous suit partout. Arrivées à Beijing, ma mère et moi essayons de repérer le moindre signe chinois que nous connaissons (et qui se limite souvent à un ou deux signes sur trente qui veulent dire la plupart du temps soit "je", soit "toi", soit "Chine". On va aller loin avec ça !) Ah non : pour info, le premièr caractère du mot exit chinois est composé du sinogramme "sortie" et se prononce chu (tchou). Pour le deuxième, il faudra attendre que nos connaissances en chinois se développent un peu ! (Il veut dire bouche, mais la prononciation...)

 

La troisième et la quatrième photo ont été prises juste après notre sortie de l'avion, dans l'aéroport. Un chauffeur nous attendait pour nous conduire à l'appartement, qu'on peut voir sur la cinquième photo. Nous sommes apparemment dans un quartier d'expatriés, au 18e étage d'un immeuble dont nous avons partagé la vue avec vous.

 

A part le trafic pékinois, nous n'avons pas pu voir grand chose de la ville. Avant tout dormir... et nous partirons à l'aventure demain !

 


Aujourd'hui, nous partons à la découverte des supermarchés chinois ! On y trouve plein de choses marrantes et étranges. Petite dédicasse aux minions en passant.

C'est assez perturbant de ne rien comprendre - nous devons nous fier aux dessins et à la texture des aliments... Le dialogue avec les chinois est aussi très limité, après une tentative malheureuse de ma mère, nous attendrons un peu ! Chose amusante : quand on sort du supermarché, on doit présenter son ticket de caisse et se le faire tamponner pour pouvoir sortir.


plan de bus pékinois
plan de bus pékinois

11/07/2014

 

Aujourd'hui, nous décidons de nous rendre au temple des Lamas et au temple de Confucius. Pour ceci, nous devons prendre un bus et deux métro... C'est parti pour le bus !

 

Puis vient le métro... Après nous avoir dit tout ce qu'il était interdit de prendre avec nous, nous passons un contrôle de sécurité. Comme dans les aéroports. Il faut déposer tous ses bagages sur un tapis roulant pour que les agents de sécurité puissent vérifier ce qu'il y a dedans. Sinon on s'y retrouve bien, tout est écrit en mandarin et en pinying, ce qui permet de retrouver son chemin sans trop de difficultés. Les métros à proprement parlé sont bondés, que ce soit à 16h ou à plus de 22h.

Temple (selon nos spéculations)
Temple (selon nos spéculations)

Nous voici arrivés près des deux temples ! Bien qu'il soit trop tard pour les visiter, nous nous baladons dans le quartier d'à côté, très sympa, qui alterne entre rues calmes et animées.


12/07/2014

 

Aujourd'hui, direction la cité interdite ! Le guide dit 4 heures et il n'a pas tort... Nous y étions de midi à cinq heures (la fermeture) et n'avons pas eu le temps de tout voir. Le lieu est immense, comme tout à Pékin, et les palais impressionants. Impressionante, la foule l'est aussi : il y a un monde pas possible. Si on ajoute à ceci la chaleur, vous pouvez vous imaginer notre état après 5 heures de visite.

 

Petite explication de la courtroisie chinoise à Pékin : on remarque dès le métro que celle-ci est différente de la courtoisie française. On ne s'excuse pas pour passer et sortir du métro, on passe. C'est plus simple. (Je dis ça en rigolant mais d'un certain coté c'est vraiment plus simple). C'est un peu troublant au début, on se dit "mais quelle bande de malotrus !", mais en fait pas du tout, c'est juste comme ça que ça fonctionne. Nous avons trouvé les gens beaucoup moins aggressifs qu'à Paris. On a vraiment l'impression que tout le monde s'adapte, que ca soit dans le métro ou sur la route. Mais quand on est fatiguée et qu'on se prend des coups d'ombrelle dans la figure par inadvertance... Parfois ça agace. Du coup on s'y fait et nous aussi, on fonce, comme vous pouvez le remarquer sur la photo de ma mère se précipitant devant un guichet.

 

Après avoir vu la cité interdite, ou au moins un bout, nous voici partis vers les jardins de la mine de charbon, d'où on peut voir la cité interdite (si on monte tout en haut). Pour me donner du courage, je dors quelques dizaines de minute avant de commencer l'ascension.

Après avoir pris tout plein de belles photos, nous rentrons. Tout est extrêmement loin ici. Nous mettons par exemple une heure pour aller en ville et pour entrer, alors que nous logeons dans Pékin, certes pas dans le centre mais dans la ville. Les distances entre deux stations de métro sont elles aussi très grandes.


13/07/2014

 

Nous sommes aujourd'hui allés en vélo dans le Art district - juste à côté de la maison. Nous nous habituons peu à peu à la chaleur. C'est bien plus agréable comme moyen de déplacement !

 

Le Art district est placé dans une vieille fabrique reconvertie, ce qui donne un charme très particulier - j'adore. Nous avons visité plusieurs galeries et nous sommes tout simplement baladés dans le centre. L'avantage est que c'est beaucoup moins fatiguant de se déplacer en vélo plutôt qu'en bus  - nous avons donc l'intention d'essayer de tout faire à vélo à partir de maintenant. On vous dira si ça a marché.

 

Ce soir, nous partons pour Pingjiao, cité médiévale chinoise, ça va être super. Je ne sais pas si nous aurons internet - sûrement, mais je ne promets rien pour les photos !


14/07/2014

 

Aujourd'hui (ou plutôt dans la nuit d'hier à aujourd'hui), nous sommes allés à Pingyao.

L'aventure commence dès le taxi, qui nous conduit à la mauvaise gare (ce qui, avouons-le, est aussi un peu dû à notre guide...). Puis, après avoir voulu nous faire payer 900 yuan (l'équivalent de 100€) à la place de 95, nous nous sommes dirigés vers la plus grande gare d'Asie (voir la photo) avant de rechercher un taxi pour aller vers la vraie gare.

 

Parenthèse :prendre le train en Chine :

Avant d'entrer dans la gare, il faut présenter son billet de train ET son passeport. Quand on a (enfin) trouvé le quai, on doit représenter son billet pour que le contrôleur le poinçonne et pour pouvoir accéder au quai. Arrivés sur le quai, il y a des contrôleurs devant chaque wagon, qui vérifient le billet et le wagon. Quand on est dans le train, une contrôleuse passe pour nous prendre nos billets et l'échanger contre une carte - elle reprendra la carte et nous rendra notre billet une fois arrivés à destination. Et enfin, pour sortir de la gare, nous devons représenter notre billet... Tout est très bien surveillé ici.

 

A Pingyao, pas de possibilité de taxi, ils ne sont pas autorisés à entrer dans la vieille ville ! Nous prenons donc une sorte de pouce-pouce motorisé qui nous conduit juste devant notre hôtel. C'est magique. Nous sommes dans une cité médiévale chinoise, où est née la première banque chinoise et grâce à laquelle Pingyao a connu ses heures de gloire. Mais avant la première guerre mondiale, le système bancaire change, la ville et les banquiers ne s'y adaptent pas et Pingyao tombe dans l'oubli... Ce qui la préserve de la révolution et nous permet de la voir (presque) telle qu'elle. Je vous laisse découvrir les photos, elles vous donneront une meilleure impression de l'atmosphère que mes mots.

 

C'est beaucoup plus agréable à visiter que Pékin : tout d'abord parce que nous logeons en plein centre-ville et n'avons par conséquent pas besoin d'utiliser les transports en commun. Ensuite parce qu'il fait beaucoup moins chaud qu'à Pékin et qu'il y a beaucoup moins de monde. Et enfin parce que les distances à parcourir sont bien moindres...

 

Demain, nous allons visiter un temple et un palais fortifié un peu à l'extérieur de Pingyao. A demain donc pour de nouvelles photos !


15/07/2014

Direction le temple de Shuanglin Si et le Zhangbi Castle!

 

Dans le premier, on peut observer une multitude de sculptures en bois peint (même si les couleurs sont un peu passées) et visiter le temple. C'est impressionant !

 

Le Zhangbi Castle est une vieille ville fortifiée, qui fait beaucoup plus village que Pingyao. Elle possède également des tunnels souterrains pour se protéger des ennemis dotés de pièges permettant des embuscades. Il a aussi l'avantage tout particulier d'être à 10° en été, ce qui n'est pas négligeable au regard de la chaleur d'aujourd'hui. Nous en avons donc profité. Nous avons aussi appris grâce à notre guide que la ville a été construite autour des cinq éléments chinois (l'eau, le feu, le métal, la terre et le bois).

 

Ensuite retour à Pingyao et échec lors de notre tentative de visite des murailles... Mais nous ne baissons pas les bras et retenterons demain !


16/07/2014

 

Ce matin, visite du quartier de Qixian Gucheng, à 20 km de Pingyao, qui y ressemble beaucoup mais en plus traditionnel : pas de touristes et pas de stands pour acheter des babioles tout le long de la rue principale. Nous avons d'ailleurs pu remarquer qu'il y avait assez peu de touristes occidentaux, nous n'en avons pas croisé un seul aujourd'hui, il s'agit en grande partie de touristes asiatiques et principalement chinois.

 

Puis direction Wangjia Dayuan, la maison où a été tourné le film Epouses et concubines de Zhang Yimou (à voir !). La maison est un terme assez limitatif pour parler de l'immense demeure que nous avons vue... On se perdait dans les dédales des chambres et des cours. C'était aussi très beau, dans le même style que ce que nous avons vu jusqu'à présent : une cour avec un temple ou une chambre principale au bout et des pièces secondaires sur les côtés. Bon, au bout de deux heures, on sature un peu.

Petite anecdote amusante : nous sommes les coqueluches des ados chinois. Ils se précipitent vers nous et nous demandent de faire des photos avec eux. J'ai même été amenée à penser qu'ils avaient bon goût lorsque deux jeunes se sont dirigés vers moi pour prendre une photo en disant "you are beautiful", jusqu'à ce que j'apprenne qu'ils avaient fait la même chose avec mon frère.

 

Après une semaine passée ensemble, les rôles se précisent dans notre petit groupe de trois :

 

Maman : Répète se que ses enfants viennent de dire avec 15 secondes de retard, prend tout en photo, essaie de parler à tout le monde sans savoir quoi leur dire et ne sait pas différencier sa gauche de sa droite.

Tiphaine : Emmerdeuse de service (citation), mais bien utile quand même, puisque responsable dès que quelque chose a disparu.

Clément : On essaie toujours de comprendre ce qu'il essaie de nous dire mais il faut avouer qu'il arrive à trouver le bon chemin quand il s'agit d'aller au restau.


17/07/2014

 

Dernier jour à Pingyao et direction Xi'an!

 

Avant de partir, nous allons (enfin) visiter les murailles, où on nous laisse passer, bien que notre pass touristique soit expiré... Nous pouvons donc enfin nous y balader !

 

Puis direction la gare des trains grande vitesse : c'est très étonnant, puisqu'elle est située entre des champs et un grand espace vide en construction. Cela ne l'empêche pas d'être moderne et de disposer de tout ce qu'il faut pour faire les contrôles des billets. Après trois heures de train, nous voici à Xi'an, où nous attend Kevin, notre chauffeur. Nous sommes heureux d'arriver à l'hôtel pour nous reposer un peu... Puis direction restaurant ! Nous savourons de délicieux raviolis de 16 sortes différentes et je me réconcilie peu à peu avec la nourriture chinoise.

Nous nous promenons ensuite dans le quartier musulman, juste après les tours de la cloche et du tambour. Xi'an es une ville très touristique. On est tout de suite pris dans l'énorme foule qui se balade dans les petites rues illuminées remplies de marchands de souvenirs (pinceaux, calligraphie, jeux d'échec, objet de toutes sortes, Pandas ! etc.) et de nourriture (fruis secs et fruits séchés, viande, ...). A 22h, il fait toujours très chaud. Nous regagnons ensuite l'hôtel pour une bonne nuit de sommeil !


18/07/2014

 

Premier jour à Xi'an. Nous allons voir l'armée en terre cuite, impressionante, on vous laisse découvrir les photos. Nous visitons ensuite la grande mosquée, en plein milieu du quartier musulman (vraiment ?), celui dont nous avons parlé hier et où il y a plein de touristes. Eh bien étonnament, il n'y en a pas beaucoup dans la mosquée ! Ah, cette société de capitalistes consommateurs qui ne s'intéressent pas à la culture...

 

Après une (plus ou moins) courte pause à l'hôtel, nous tentons de visiter la tour du tambour, qui était malheureusement fermée (non, nous n'étions pas en retard, le guide du routard nous a fourni de mauvaises informations). J'en profite pour vous faire partager la blague du jour de mon frère :

 

(Dialogue)

Tiphaine : Mais pourquoi on va visiter la tour du tambour et pas celle de la cloche ?

Clément : Bah dans la tour du tambour on voit des concerts de tambour et maman a peur parce que dans la tour de la cloche, c'est sur les cloches qu'on frappe.

(Rires)

 

Malgré notre échec et le niveau (plus ou moins élevé) de notre humour, nous visitons le quartier musulman, trouvons la vieille maison que nous voulons visiter après nous être égarés, continuons vers un autre quartier conseillé par le guide du routard mais où tout était fermé, allons boire quelque chose pour appaiser la mauvaise humeur de notre mère et retournons tranquillement à l'hôtel. Quelle journée !


19/07/2014

 

Programme du jour : ultime visite de Xi'an et retour en avion à Pékin.

 

Nous commençons par visiter la grande Pagode de l'oie sauvage, dans un temple boudhiste (cf photos). Alors que nous nous dirigeons vers la sortie, nous sommes alpagués par un charmant Chinois qui nous fait une démonstration de calligraphie et nous a expliqué les différentes significations des animaux en Chine. Avec quelques longueurs...

Puis direction les murailles, qui sont moins "médiévales" que celles de Pingyao, puisque entourées de grand buildings.

Avant de quitter la ville, nous voyons une dernière tombe impériale où ont été retrouvés beaucoup d'objets en terre cuite.

 

Episode intéressant de la journée : nous allons manger dans un fast-food chinois où nous choisissons des sandwichs ronds au poulet (très appréciés en Chine) et des soupes... Maman et Clément ont eu l'idée intelligente de prendre une soupe aux herbes et à l'oeuf. De mon côté, j'essaie de développer mes goûts chinois et prend la même soupe aux nouilles que notre guide. Mauvaise idée. Retranscription (presque vraie) qui fait rire mon frère :

 

Tiphaine : Mais ils font chier ici ! Pourquoi ils mangent des soupes bouillantes alors qu'il fait 37°C dehors ??? J'y arrive pas !! C'est trop chaud !

 

Je vous laisse imaginer la suite des commentaires, dont le développement n'est pas des plus intéressants. (Mais c'était vraiment brûlant hein !)

Ah et pour vous rassurer sur le sort de notre charmante mère : elle s'est moquée de moi (avec mon frère bien sûr, mais ai-je vraiment besoin de le préciser ?) pendant tout l'épisode des nouilles. Oui, je suis brimée.


Des pandas !
Des pandas !

20/07/2014

 

Nous décidons d'être sportifs et optons pour le vélo comme moyen de transport. Sportifs, nous le sommes, puisque nous mettons une heure à atteindre le centre-ville... Où nous nous baladons dans un très beau parc pékinois !

Le vélo à Pékin, c'est sympa, les voitures y sont habituées et il y a presque partour des contre-allées pour pouvoir y circuler sans se faire renverser par une voiture au passage. Mais pédaler pendant des heures avec une chaleur pareille, c'est pas évident...

Nous rentrons très rapidement pour une douche bien méritée et retrouvons Wendy, qui nous a accueillis dans l'appartement, pour un repas de raviolis chinois (bien mérités eux aussi) dans un petit restau à côté de notre appartement.

 

Demain, direction la grande muraille de Chine ! Et pas d'anecdote croustillante pour aujourd'hui...


La grande muraille de Chine !
La grande muraille de Chine !

21/07/2014

 

La grande muraille de Chine !

 

Notre journée commence à 8h du matin (pour nous, c'est tôt) avec deux heures de voiture qui nous conduisent à une partie de la muraille moins connue des touristes. Nous avions compris en partant qu'il était possible de faire une randonnée de 4 heures. En fait non, notre chauffeur a décidé que nous la ferions, cette randonnée. Il nous attend en voiture à l'arrivée. Bon, bein... C'est parti !

 

Nous commençons donc notre ascension sur la grande muraille. Pour ceux qui ne le savent pas, c'est un paysage très très très (très très...) valloné, comme vous pourrez le voir sur les photos. C'est tout simplement magnifique, mon coup de coeur depuis le début du séjour. Il y a une multitude de grandes collines toutes vertes à perte de vue, et la grande muraille dessus. Un paradis pour les yeux !

 

Mais revenons-en à la randonnée : la température est supportable, pas l'humidité. Nous nous acheminons tant bien que mal sur la muraille qui, à cet endroit, a été peu restaurée. Ce n'est pas celle qu'on voit sur les photos habituelles (en tout cas pas sur celles que j'ai vues), le chemin se réduit parfois à un petit sentier où nous devons passer un par un, les uns derrières les autres. Sous l'herbe environnante, on devine des restes des remparts de la Grande Muraille. Pour ceux qui n'aiment pas marcher, mieux vaut s'abstenir : ça monte et ça descend constamment (logique, puisque nous sommes sur des collines).

 

Après avoir marché environ une heure ainsi, la muraille n'est plus pratiquable. C'est là que commence l'aventure. Il faut savoir que le chemin est indiqué avec des flèches qui nous montrent la direction à prendre et des croix qui nous indiquent que ce n'est pas le bon chemin. Nous devons donc suivre un étroit sentier qui disparaît derrière la muraille et s'enfonce dans la jungle chinoise... Nous entrons donc dans nos costumes d'aventuriers et devons affronter des plantes sauvages qui nous attaquent férocement les jambes, des insectes énormes qui nous barrent le passage, du maïs mutant qui nous attaque le visage, de grandes phases de doute (en particulier quand nous ne voyons plus ni le chemin, ni la muraille, ni la personne devant nous, seulement une flore antipathique) et le vrombissement des taons qui nous poursuivent. Jusqu'à rencontrer une âme humaine et à reprendre espoir. Nous marchons environ une heure pour trouver, après un virage, un refuge ! Nous y recevons une très bonne soupe de nouilles avec des oeufs et des tomates et observons les chats qui viennent nous voir. Après ceci, nous replongeons dans la jungle, y marchons encore 45 minutes et atteignons enfin la muraille (victoire !).

 

Nous marchons encore quelques minutes avant d'atteindre la partie restaurée : le changement est flagrant. Tout comme le changement de condition de marche entre la jungle et la muraille, où il fait beaucoup plus chaud et où il est moins agréable de gravir toutes les marches. Mais nous y sommes au moins protégés des bêtes sauvages. On ne peut pas tout avoir. Nous nous rendons compte que cette zone est appréciée des touristes chinois lorsque ceux-ci se précipitent vers nous pour se faire prendre en photo à nos côtés (aller en Chine en tant qu'occidental, ça peut faire du bien à l'égo). Notre dernière étape est le télésiège qui nous permet d'aller au village et que nous atteignons à 16 heures. Après une frayeur de courte durée (nous pensions ne pas avoir assez d'argent pour le prendre), nous voici en route vers notre chauffeur, qui nous attend en bas le sourire aux lèvres avec de l'eau fraîche et des fruits. Tout est bien qui finit bien !

22/07/2014

 

Visite du temple du ciel, au Sud de la cité interdite. Chose incroyable mais vrai : aujourd'hui, il a fait bon ! Nous n'avons pas eu l'impression de cuire au soleil (puisqu'il n'y en a pas eu, ou en tout cas pas beaucoup).

 

Nous allons ensuite voir un spectacle d'acrobatie dans un autre quartier de Pékin. Après avoir tenté d'y aller à pieds, nous nous replions sur un taxi, Pékin, c'est vraiment trop grand... Le spectacle est tout simplement impressionant. Pas très détendant, puisque j'avais à chaque fois peur que l'un(e) d'entre eux tombe par terre et s'amoche définitivement à partir du moment où ça se passait à plus d'un mètre du sol (et ça se passait en général à bien plus d'un mètre du sol). Pour vous donner quelques exemples : une femme qui se met sur (une) point de pied sur la tête d'un acrobate et continue à se contorsionner là haut (toujours en pointe), 8 motards dans une boule en métal fermée (quand le troisième est entré je me suis dit qu'ils allaient se rentrer dedans, mais non, il y en a eu encore 5 autres après), ou encore 12 jeunes filles sur un même vélo...

 

Après ce grand moment, rien d'extraordinaire : nous trouvons un restau sympa et nous rentrons tranquillement (en taxi bien sûr) à la maison !


23/07/2014

 

Direction le palais d'été! Au nord de Pékin, c'est là où se rendaient l'empereur et sa cour pur passer l'été. Là encore, le site est immense, mais quand on pense que les personnes y vivant n'avaient pas le droit d'en sortir, on relativise...

Nous décidons tout d'abord de faire un tour en pédalo pour pouvoir profiter de plus de choses - nous n'avons pas le courage de tout faire à pied. Nous passons sous le pont aux dix-sept arches (où nous perdons de peu une course contre un autre pédalo à cause d'un bateau à moteur puant s'étant immobilisé devant nous), nous arrêtons pour admirer un lac de lotus et un joli pont, repartons direction le bateau-dragon (un faux bateau en marbre commandé par l'impératrice, qui ne peut par conséquent pas naviguer) et rentrons à bon port.

Après être allé visiter un temple, nous gravissons les (nombreuses) marches qui nous mènent au palais d'été. Nous nous demandons comment faisaient l'impératrice et les courtisanes pour monter tout ça (n'oublions pas qu'elles avaiant les pieds bandés) et qui avaient eu l'idée de construire ce palais si haut. Mais après une courte réflexion, révelation ! Elles avaient des palanquins... Sommes-nous bêtes...

En nous dirigeant vers la sortie, nous croisons plein d'autres très beaux temples et passons par une "rue commerçante", spécialement installée pour la cour, qui ne pouvait aller à l'éxterieur.

 

Nous allons ensuite voir le complexe sportif installé pour les jeux olympiques de 2008. Après nous être fait magnifiquement arnaqués par un taxi, nous pouvons admirer la piscine olympique et le stade (le nid d'oiseau). Après notre mésaventure, nous choisissons de rentrer en métro...

 

Anecdotes de la vie chinoise :

- Ici, quand les hommes ont chaud, il relèvent leurs tee-shirts au-dessus de leur ventre (magnifiques, comme vous pouvez l'imaginer). Notons que nous n'avons vu aucune femme recourir à cette méthode.

- Comme c'est fatiguant de crier toute la journée pour vendre sa marchandise, les marchands s'enregistrent et repassent leurs annonces en boucle grâce à des mégaphones. Très agréable lorsqu'on s'assit à côté de l'un d'entre eux !


24/07/2014

 

Nous allons visiter le tombeau des Ming - beaucoup moins faste que ce que nous avons vu jusqu'à présent.

Puis diretion le marché aux perles, et retour à la maison...On vous laisse découvrir les photos !


25/07/2014

 

Aujourd'hui, direction Chengde, où nous visitons le palais d'été où allaient l'empereur et sa cour lorsqu'il faisait trop chaud à Pékin. D'après notre guide, ils mettaient 15 jours (nous avons mis 4 heures en voiture). D'ailleurs notre guide ne nous est pas très sympathique, tout comme le chauffeur. Nous sommes dans un univers très particulier, entourés de personnes qui sont normalement en contact avec des expatriés ayant un pouvoir d'achat beaucoup plus élevé que le leur et qui ne pourraient jamais se payer de telles choses dans leur pays d'origine. Nous savons donc que nous nous faisons souvent (si ce n'est tout le temps) arnaqués, mais c'est le jeu. Ce qui est désagréable ici, c'est qu'on a vraiment l'impression qu'elle nous prend pour des imbéciles à qui on veut prendre le maximum d'argent (exemple : nous dire que telle chose coûte 40 yuan alors que le prix est écrit en gros et que c'est 30 yuan. On veut bien qu'elle connaisse le vendeur, mais il y a des limites...)

 

Qu'à cela ne tienne, nous visitons un très beau palais d'été, dont certaines pièces avaient la particularité de retenit la fraîcheur grâce à un bois spécial. Nous nous baladons ensuite dans un magnifique jardin, très apaisant en comparaison avec celui de Pékin.

 

Après cette visite, nous nous baladons un peu au hasard dans des rues près de notre hôtel avant d'aller assister à un spectacle en plein air. Nous dénichons un petit restau de raviolis chinois (pas un européen à l'horizon, nous avons oublié notre guide à Pékin) très bon !

Le spectacle se joue autour de la vie de l'empereur Kangxi, et est très... kitsch. Nous sommes un peu déçus mais tout de même heureux de voir l'attitude de la population chinoise : toutes les personnes qui arrivent en retard, qui parlent fort voire très fort alors que le spectacle a commencé, qui prennent plein de photos alors qu'il a été répété à maintes reprises que c'était interdit... Intéressant. La musique est elle aussi très forte - supposition de ma mère : c'est pour couvrir les voix de ceux qui parlent dans la salle. C'est effectivement une possibilité.



26/07/2014

 

Dernière journée à Chengde. Nous allons voir deux temples boudhistes, très différentes de ceux que nous avons vus jusqu'à présent. Dans l'un d'entre eux, réplique (en moins grand) du Potala de la ville de Lhassa au Tibet, construit en 1750, nous pouvons admirer le plus grand Boudha du monde, d'une hauteur de 21 mètres, en bois peint. Il a 42 bras, ce qui correspond au nombre de marches permettant d'y accéder. Et comme les Lamas (moines des temples boudhistes) voient les choses en grand, il i a 10088 petits Boudhas encastrés dans les murs autour du grand.

Le temple que nous avons vu a en fait été pillé par les Japonais, qui ont entre autre raclé l'or qu'il y avait sur les toits.

Autre histoire: les fenêtres des temples boudhistes sont la plupart du temps murées, d'une part à cause des vents violents du Tibet, d'autre part pour ne pas distraîre les moines de leur travail. Notons que le temple que nous avons visité été encore habité par des moines et qu'on les voyait se balader entre les touristes...

 

Notre guide nous emmène ensuite dans une boutique de découpage, mais nous sommes fort contre l'arnaque et n'achetons rien de tout ce qu'elle nous propose.

 

L'après-midi, c'est temps libre. Après avoir marchandé à très bon pris une superbe ombrelle chinoise, nous tentons un restaurant chinois qui nous a l'air sympa. Nous nous baladons en fait dans la rue principale de Chengde. Nous faisons deux découvertes sympas : une pâtisserie chinoise aux gateaux impressionants où nous décidons de prendre le dessert et une boutique de produits de beauté coréens, très à la mode en ce moment.

 

Puis direction Pékin. Dans le train, nous avons de la chance, il n'y a personne à côté de nous, ce qui améliore le confort sommaire des sièges.


27/07/2014

 

Au programme d'aujourd'hui : le marché aux puces de Pékin.

 

Il s'agit d'un immense espace où l'on peut trouver tous les stands possibles et imaginables. Nous commençons par une série à même le sol, principalement composée de perles, de petites statuettes et de babioles en tout genre. Des parasols sont dressés au-dessus de nos têtes, fort heureusement pour nous, car il fait de nouveau 35°C.

Nous continuons au rayon livres, cartes, posters...  Ces stands sont abrités par une toiture et des demi-murs de briques, mais toujours au sol. Nous découvrons plein de beaux ouvrages de propagande, mais aussi des livres plus modernes et en langue étrangères, et même des Tintin en chinois !

Nous nous dirigeons ensuite vers le centre du marché, en dur. Tout d'abord viennent des rangées de maisonnettes consacrées au bois, que ce soit des bijoux, de petits objets, ou même des meubles ! Nous entrons dans une partie fermée et climatisée (ouf !) consacrée au bois elle aussi.

 

La suite se passe à l'extérieur, sous un toit, dans de petites "ruelles", constituées de stand en pierre et en fer (ma description n'est pas géniale, regardez plutôt les quelques photos que nous avons faites). Nous y trouvons beaucoup d'ouvrages en soie, des bijoux de toutes les matières imaginables, des statuettes, des éventails, des baguettes, des services à thé, et j'en passe.

 

Avantage de cette journée, mis à part les achats : notre art du marchandage chinois se perfectionne... Nous devenons de vrais professionnels. Dommage qu'on parte dans trois jours.


28/07/2014

 

Nous décidons de nous lever tôt (6h du matin) pour aller voir le mausolée de Mao. Nous y arrivons et sommes à 8h sur place. Manque de bol, c'est fermé... Si, les guides le disaient bien, mais nous n'avions pas pensé à vérifier (ça vous étonne ?)

 

Du coup nous nous baladons dans des petites rues très animées et très sympas, beaucoup plus intimes que les grandes avenues de Pékin. Nous peaufinons nos techniques de marchandage et mangeons dans un restaurant très chic et très bon.

Nous voulons rentrer en taxi, mais il y a trop de bouchons. Nous nous décidons donc pour les transports en commun, perdons maman à l'arrêt de bus parce qu'elle n'a pas pu descendre (ne vous inquiétez pas, nous l'avons retrouvée depuis) et passons une soirée tranquille... Nous retenterons le mausolée, mais pas demain !


29/07/2014

 

Avant-dernier jour à Pékin ! A programme : le temple des Lamas (non, il ne s'agit pas des animaux, mais des moines boudhistes), le temple de Confucius, un des meilleurs restaurants de Pékin et la maison de Lao Che.

 

Vous trouverez cir-après des photos des deux temples, très beaux. Nous nous dirigeons ensutie vers le restaurant TRB, au milieu des Hutongs à côté de la cité interdite. Le serice est royale et la nourriture très bonne, nous le recommandons chaudement. Le serveur qui s'occupe de nous est français, cela nous donne l'occasion de communiquer dans notre langue avec un étranger, ça fait bientôt trois semaines, il ne faudrait pas que nous devenions associaux, ce serait dommage...

 

Après manger, nous essayons de visiter la maison de Lao Che... fermée pour rénovation. Bon. Du coup nous allons dans une rue commerçante pour acheter des livres sur la Chine.


30.07.2014

 

Dernière journée en Chine...

Nous allons (enfin) voir le mausolée de Mao. Pour y entrer, on ne doit avoir ni de sac, ni d'appareil photo. Mon frère et moi laissons donc les nôtres à notre mère, et c'est parti !

La queue est interminable, on n'en voit pas la fin : elle contourne tout le bâtiment. Mais on avance en permanence, avec des moments un peu déconcertants (par exemple quand tout le monde se met à courir. Bon, on sait bien que c'est Mao, mais quand même...). Nous arrivons ensuite au mausolée : avant d'entrer dans la première salle, on peut acheter des fleurs (ce que nous n'avons pas fait.) On parcourt ensuite une vingtaine de mètres avant de poser les fameuses fleurs devant une statue géante de Mao, en marbre je suppose, assis les jambes croisées sur un fauteuil entouré de plantes. Chose incroyable mais vraie : plus un bruit. Tout le monde se tait. Et ce n'est même pas inscrit sur un écriteau. Incroyable.

Nous entrons ensuite dans une seconde pièce, dans laquelle repose Mao dans un cercueil entouré de fleurs dans une grande cage en verre. Anecdote croustillante : après être sortis, mon frère et moi nous demandons qui peut bien penser que c'est le vrai Mao qui est là-dedans. Bah en fait tout le monde... comme notre mère nous l'apprend au déjeuner, puisque c'est vraiment le vrai Mao là-dedans. Pas mal conservé, le Mao !

 

Nous essayons ensutie d'aller au musée national de Chine, mais la queue est (presque) plus longue que celle du mausolée et avance beaucoup moins vite. Comme nous ne sommes que de faibles humains, nous décidons d'aller manger un bon canard laqué dans un des meilleurs restaurants de Pékin à la place. Exit, la culture.

Après avoir été initiés au rituel du canard laqué (d'abord manger la peau croustillante trempée (délicatement) dans du sucre, puis la chair avec des morceaux de melon, de concombre et de la sauce sucrée dans des crèpes ou dans des sortes de petits pains et enfin une soupe préparée apparemment à partir de la carcasse).

 

Nous nous baladons un peu dans Pékin, rentrons à la maison faire nos valises et mangeons notre ultime repas dans le Art District, tellement calme par rapport au centre...

 

Nous voici à présent bien rentrés à Paris, après quelques 12 heures de vol et une escale à Vienne. J'espère que ce blog vous a plu et que vous avez eu plaisir à partager, de loin, notre voyage !